Lyonnais du Bresil

1ere Epoque

Qui, en France, ou sur le Vieux Continent, connaît vraiment Marcelo, de son vrai nom Marcelo Kiremitdjian Djian ? Personne ! Inconnu du grand public et plus paradoxalement des médias de son propre pays, toujours à l'affût de la moindre information concernant la deuxième religion du Brésil, le Ballon rond. Cet ancien défenseur de l'Olympique Lyonnais, à la carrière discrète dans l'Hexagone, a su se rendre indispensable à l'OL. Le club lui a fait signer, en mars 2003, un contrat exclusif d'agent de joueurs...



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 L'homme de Rio est devenu en quelque sorte le premier joueur de l'effectif à rejoindre le staff technique lyonnais. Sur les bords du Rhône, quand le marché des transferts s'ouvre, on ne jure plus que par Marcelo, lequel ne s'est encore jamais trompé dans son recrutement brésilien. Juninho, Cris, Edmilson, Caçapa, Nilmar, Fred, c'est avant tout son choix et sa responsabilité. Soucieux de préserver son intimité afin de pouvoir travailler dans la plus grande discrétion, le recruteur attitré refuse la plupart du temps de s'exprimer à visage découvert.

Sa dernière interview, il l'a accordée à Lyon Mag, le journal officiel du club quintuple champion de France. Son histoire est banale, mais sa réussite dans son nouveau métier, exceptionnelle. « J'ai joué à l'OL de 1993 à 1997. A l'époque, j'étais le premier joueur brésilien à porter le maillot lyonnais depuis Constantino Pires à la fin des années cinquante. Ceci pour vous dire que je ne suis pas arrivé en conquérant. Je me suis plutôt fait discret. Mais avant de retourner au Brésil, le président Jean-Michel Aulas m'a proposé de repérer des jeunes talents pour Lyon. » 


Elu Ballon d'argent brésilien en 1998, cet ancien international (une sélection en mai 1989) poursuit, après son épisode lyonnais, sa carrière de joueur au Cruzeiro et à l'Atletico Mineiro, ce qui lui permet de garder le contact avec les stars en devenir de son pays natal.  « En continuant ma carrière jusqu'en 2002, j'ai pu affronter tous les joueurs brésiliens qui ont joué à l'OL au cours de ces dernières années. Cris a même été mon partenaire pendant deux ans à Cruzeiro. Cela m'a permis de mesurer le talent de tous ces grands footballeurs. »
A l'heure de la retraite sportive, Marcelo pourra alors tranquillement sillonner le pays et observer les vingt-quatre équipes qui s'affrontent régulièrement au sein du championnat national. Son plus grand coup d'éclat pour l'Olympique Lyonnais : un certain Juninho, arrivé sur les bords du Rhône en 2001, un an après Edmilson et Caçapa. « Quand je repère un joueur, poursuit le recruteur, j e fais bien évidemment attention à ses qualités de footballeur, mais j'essaie également de mieux connaître sa mentalité. Par exemple, je savais que Juninho était très pro et qu'il avait l'âme d'un leader. Je ne me suis pas trompé, car il est devenu un des piliers de l'OL, à qui je ne recommande que des garçons sérieux. » (01men.com)
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