Alors que le football français la met en veilleuse lors de sa traditionnelle "trêve des confiseurs", le foot british, a contrario, multiplie les matchs. En Thaïlande, en France comme au Brésil, les téléspectateurs se régalent. La coutume porte un nom. "Boxing day". Profitant de leur vacances, du Nord de l'Ecosse au rives Sud de l'Angleterre, les Britanniques se rendent en masse dans les stades, qui affichent tous complets.
Les footballeurs, eux, devront patienter avant de prendre quelques vacances. Sur la dizaine de jours qui suivent Noël, ils vont se coltiner quatre matchs. Pour les joueurs anglais, c'est la routine incontournable. Pour les étrangers de Premier League, en revanche, les matchs du "Boxing Day" sont une double peine. Ils les privent de réveillons en famille, dans leur pays, et ils y laissent une énergie folle. Pour preuve l'épuisement manifeste de l'équipe d'Angleterre lors du dernier mondial.
Les footballeurs, eux, devront patienter avant de prendre quelques vacances. Sur la dizaine de jours qui suivent Noël, ils vont se coltiner quatre matchs. Pour les joueurs anglais, c'est la routine incontournable. Pour les étrangers de Premier League, en revanche, les matchs du "Boxing Day" sont une double peine. Ils les privent de réveillons en famille, dans leur pays, et ils y laissent une énergie folle. Pour preuve l'épuisement manifeste de l'équipe d'Angleterre lors du dernier mondial.
Pour les commentateurs, ces quelques jours de fête permettent de savoir qui peut prétendre au titre et qui risque la relégation. A cet égard, les deux matchs que va jouer West Ham, actuel 20e et dernier, contre Fulham (17e) le 26 décembre et Wolverhampton (19 e) le 1e janvier, vont être décisifs. Même chanson en haut du classement où Arsenal reçoit Chelsea le 26 décembre puis Manchester City le 5 janvier, pour deux rencontres en mesure de priver les Gunners d'un titre de champion.
Deux thèses s'affrontent ou se complètent quant à l'origine du "Boxing Day", traditionnellement férié. Ambiance Gosford Park: il est le jour donné aux domestiques par leurs employeurs au lendemain de l'indispensable service pour les festivités de Noël. Dans la logique des étrennes, les maîtres offraient alors une "boîte de Noël" à leurs serviteurs. Une seconde version évoque les troncs d'église, dont le contenu était alors redistribué sous formes de présents aux pauvres de la paroisse. Soit l'ambiance Oliver Twist. A rebours de ses fondements, le Boxing Day est devenu depuis le jour de lancement des soldes en Angleterre. C'est l'ambiance Sex and the City.