Matches of the Century: Ajax Amsterdam Bayern Munchen 1973

European Champions Cup
Quarterfinal, 1st leg 


 7 March 1973
Olympic stadium, Amsterdam
Attendance: 65000


Ajax - Stuy - Suurbier, Schilcher, Blankenburg, Krol - Haan, Muhren, Neeskens - Rep, Cruyff, Keizer -
Bayern - Maier - Hansen, Schwarzenbeck, Beckenbauer, Breitner - Zobel, Roth, Hoeness - Durnberger, Muller, Hoffmann -



In 1973, Ajax faced Bayern Munich in the 1st leg of the Quarter Finals of the European Cup. The impact of this result would not only multiply the expectation on the Dutch National Team for the forthcoming World Cup, but in five years time, at Johann Cruyff’s ‘farewell’ game, Bayern Munich would play in a not-so-friendly friendly, destroying Ajax 8-0, in an act of unmitigated revenge.



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Ajax met Bayern (Munich) in the ¼ finals. The irony of it… it should have been the final. Both clubs played total football. The most exciting footballers at the time played for either Ajax or Bayern. Cruyff vs Beckenbauer. 



Fast, attacking football. Fun to watch. Exquisite. And also showing how great Ajax really were – Bayern were the closest thing, yet far behind. The Germans lost 0-4. Ajax rarely had opportunity to play against opposition dedicated to their own kind of football, which made them display their real qualities – and having such a chance, the Dutch were unbeatable. Perhaps their finest hour. 

 
Unstoppable Cruyff, unstoppable Ajax. The second leg was hardly important and was played differently. Tougher, less exciting match, in which Ajax preferred just to preserve their advantage. Of course, Germans never give up, but there was no way to eliminate Ajax. Bayern won 2-1 and Ajax qualified. Retrospectively, this duel proved very important: Bayern learned their lesson and never played real total football again. Instead, they changed it into something less exciting and free: they emphasized physical condition and discipline. No more fun and improvisations – just outrun the opposition, establish physical superiority, and win no matter how. Bayern killed total football and… dominated European football for many years. It was utilization of traditional German fitness combined with the vast talent of few key players. Even when winning cups, Bayern were largely tough journeymen helping few superstars. Fun they were not. Ironically, the best display of total football was the end of total football. 



 Reviews:







Le 7 mars 1973, deux cent millions de personnes ont avalé leur dîner comme on expédie une affaire courante.
Aucune d'elles n'a envie de manquer une seule seconde de la finale européenne avant la lettre Ajex-Bayern.
Certes, l'affrontement a lieu en deux manches, la première à Amsterdam, la seconde quinze jours plus tard à Muncih.
Mais il est impossible se disent ces deux cent millions de passionnés, que rien ne jaillisse des pieds de Cruyff, Keizer, Beckenbauer, Muller et consorts.
On craint cependant une féroce guerre tactique.
Les deux adversaires, en effet, ne sont pas rassurés.
Ils savent bien qu'il y aura un vaincu et que celui-ci perdra à la fois la bataille et la guerre... pour une année.
Le Bayern va jouer avec Gerd Muller handicapé par une blessure à la jambe dont on apprendra quelques jours plus tard, à la suite d'une radio de contrôle qu'il s'agit d'une fissure du péroné.
Ajax a la chance de posséder en Stefan Kovacs un remarquable tacticien.
L'entraîneur roumain se souvient qu'au cours d'un match amical l'été précédent, son équipe a battu le Bayern 5-0 et que Schwarzenbeck marquait Johann Cruyff.
Le joueur allemand a déjà déclaré qu'il ne voulait pas prendre en charge le terrible numéro 14 hollandais.
"L'ange gardien de Johann s'appellera donc Breitner ou Roth, conclut Kovacs à l'intention de ses joueurs. C'est une bonne chose pour nous dans l'un ou l'autre cas".
Quand la balle est aux Allemands, Cruyff doit suivre la recommandation de Kovacs et dresser un premier obstacle sur la route de Beckenbauer.
Si celui-ci passe, Neeskens s'approche : puis éventuellement Schilcher et Blankenburg.
Les quatre chicanes sont placées sur l'axe que le beau Franz a l'habitude d'emprunter.
Quand la balle est aux Hollandais, Cruyff doit en position d'attaque se rapprocher de Beckenbauer afin de fixer en même temps son garde du corps (Breitner ou Roth) et le capitaine munichois.
Enfin, quand le jeu emporte des demis, Haan, Neeskens et Gerrit Munhren vert le but adverse, Cruyff a la consigne de rester prudent et d'adopter une position de retrait.
Kovacs demande également à chacun de ses joueurs de "prendre en charge" un adversaire bien défini, sans pour cela le suivre systématiquement dans ses permutations.
"Vous devez rester ensemble et les obliger à faire leurs permutations devant vous et non au milieu de vous".
Ce beau "schéma directeur" générateur de grandes victoires n'eût peut-être rien donné si les impondérables de ce diable de ballon rond n'étaient venus tout bousculer.
 Pendant une mi-temps, et notamment duant la première demi-heure, Ajax tremble devant un adversaire bien organisé, lucide et entreprenant.
Non seulement le Bayern résite avec aisance aux tentatives hollandaises, mais encore il mène des offensives vives et tranchantes qui plongent dans d'embarras la défense d'Ajax. Le souvenir de cette période difficile restera si vivace dans l'esprit des joueurs hollandais qu'il combattra longtemps encore après la rencontre (4-0) la joie du triomphe.
Spectateurs et téléspectateurs ne s'y trompent pas. Ils assistent en deuxième mi-temps à une mis à mort occasionnelle provoquée à la fois par l'efficacité maximum d'un Ajax en grande réussite et par les erreurs inattendues du gardien allemand Sepp Maier.
Maier, portier de la sélection allemande championne d'Europe des Nations, est un très grand joueur.
Mais il est parfois trahi par ses nerfs ou une sortie hasardeuse. Sur les quatre buts qu'il encaisse au désespoir de Beckenbauer, deux au moins lui sont imputables. Haan (53e minute), Muhren (67e) Haan encore (69e) exécutent la danse du scalp.
Une minute avant la fin, Cruyff en personne accroche la dépouille à sa ceinture.
Ajax remporte ainsi l'une de ses plus formidables victoires. Celle-ci lui ouvre la route de la finale car on voit mal quel adversaire peut le mettre à la raison.
Et on s'interroge sur la nette supériorité des joueurs hollandais dans le domaine athlétique.
Pourquoi courent-ils plus vite et sautent-ils plus haut que leurs rivaux ? Louis Nucera propose cette formule de Napoléon à propos du football total d'Ajax : "L'art de la guerre est de disposer ses troupes de manière qu'elles soient partout à la fois."
L'Ajax allait remporter sa 3eme Coupe d'Europe en battant en finale la Juventus. (om4ever.com)