Quarter Final, First and Second Leg
March 1985
March 1985
A la veille d'aller affronter Aston Villa sur son terrain de Trinity Road, à Birmingham, la Juve va beaucoup mieux qu'à la fin de l'hiver. Et Trapattoni s'est aperçu, en récupérant un Bettega en bonne forme que « casque d'argent » était le complément idéal du Français et qu'à eux deux, l'intelligence et l'instinct offensif de l'équipe étaient décuplés. Les résultats sont donc venus et la Juve a écrasé Udinese par 4 buts à 0 dont deux de Platini : un coup franc marqué de vingt mètres et une longue chevauchée ponctuée d'un tir croisé.
Les Anglais sont sûrs d'eux, comme toujours. ils viennent de gagner la Supercoupe européenne (matches aller et retour entre le champion d'Europe et le vainqueur de la Coupe des Coupes 1982) avec un sang-froid et un panache extraordinaires. L'affaire a été très chaude entre eux et les Barcelonais, ceux-ci ayant gagné 1-0 chez eux et ayant sorti généreusement la boîte à claques au retour. Sept joueurs avertis durant le temps réglementaire, l'un d'eux expulsé et un but de Gary Shaw à la 79e minute ; deux autres expulsés et deux buts de Cowans et McNaught en prolongation. L'Union européenne a sévi en infligeant 60 000 francs suisses d'amende (200000 francs) à Barcelone et quinze matches de suspension à plusieurs de ses joueurs: cinq à Marcos, quatre à Urruti, deux à Julio Alberto, un à Manolo, Urbano, Alesanco et Schuster.
« Si les Italiens veulent se conduire comme les Barcelonais, déclare Tony Barton, nous saurons faire face à la situation avec le même sang-froid. Nous avons appris à être patients, à nous concentrer et à être disciplinés. » Et il ajoute : « Si nous avions à fournir un dossier de quinze pages sur nos adversaires, nous ne manquerions pas de dire que leur technique est brillante, leur efficacité impressionnante et, en énumérant leurs noms de stars, nous nous mettrions à trembler. Mais la réalité est différente. On me parle de Rossi et je réponds que Blokhine et Rummenigge ont été parfaitement contrôlés par nos soins. Je pense vraiment que nous pouvons remporter la septième Coupe d'Europe consécutive de l'Angleterre. »
First Leg
Trinity Road, Birmingham
2 March 1983
Trinity Road, Birmingham
2 March 1983
Aston Villa n'est pas alors très brillant en championnat : 13 victoires et 12 défaites en 28 matches, un rendement très inégal et des problèmes devant et derrière. Brian Glanville, du Sunday Times se demande quel Aston Villa doit affronter la Juve : celui de Peter Withe, l'avant-centre géant, dont la puissance aérienne peut gêner Zoff et les siens ; ou bien l'autre, sans Withe, qui joue beaucoup plus rapidement et sans recourir aux centres systématiques... C'est, en définitive, l'Aston Villa de Peter Withe qui est aligné, le « grand » ayant récupéré ses fibres musculaires et ses articulations après une révision générale en atelier de mécanique. Mais le vieux gardien Rimmer, l'homme qui possède deux médailles de vainqueur de la Coupe d'Europe en n'ayant joué que neuf minutes en finale - il était remplaçant de Stepney à Manchester United, en 1968 et il fut blessé rapidement contre le Bayern en 1982 - a laissé sa place à Spink, l'homme qui peut enfermer une boule de billard dans chacune de ses mains. Le défenseur Evans, qui abat un chêne à son petit déjeuner pour se mettre en appétit, n'est pas là non plus, suspendu par l'U.E.F.A. parce qu'il n'aime pas le steak saignant catalan.
Bien qu'ils affirment ne pas craindre Rossi (on parle toujours trop), les gens de Villa n'ont pas très confiance dans leur paire de défense centrale Des Bremner-McNaught, celui-ci jugé un peu lourd. Trente-huit secondes ont couru sur le chronomètre après le coup d'envoi du match-aller que la Juve a développé une belle action collective sur le côté gauche et que Bettega a lancé Cabrini en débordement d'ailier. Le numéro 3 a levé la tête et remarqué Paolo, curieusement démarqué au centre. La balle a décrit une courbe idéale et le roi des buteurs a placé une reprise imparable de la tête à la droite de Spink.
Ce début fulgurant n'est que les prémices d'un match somptueux au cours duquel la Juventus vajouer en grande équipe, exprimant pour la seconde fois au plan européen, ses possibilités et son ambition. À la 11e minute par exemple, l'équipe italienne n'est pas loin de mener 2-0, un centre parfait de Bettega pour la tête de Rossi étant repris en détresse par Gib-son et expédié par celui-ci sur la barre transversale de sa propre cage.
Aston Villa, sur son terrain, devant 45531 spectateurs acquis pour la plupart à sa cause, accroché à ses certitudes de champion d'Europe, déchaîne alors ses forces vives. Le rythme, l'engagement sont ceux d'un terrible combat dans lequel le jeu à une touche de balle est vivement conseillé pour éviter les pissenlits de la voie ferrée. À la 13e minute, sur un corner de Cowans, le libero anglais McNaught « camionne » à la fois le ballon et Scirea, expédiant le tout dans la cage de Zoff. Ce but typiquement anglais qui eut largement sa place dans le registre des années trente et même des années cinquante, est annulé par l'arbitre allemand Eschweiler. Six minutes avant la mi-temps, Shaw échappe pour la seule fois du match à Cabrini, entre dans la surface de réparation italienne et glisse sur une savonnette perfidement placée par Bonini et Zoff. «Penalty!» hurle Tony Barton. « Nenni », répond le magister.
L'égalisation, les Anglais frustrés l'obtiennent à la 53' minute par « Flash » Cowans, un garçon dont le sélectionneur Bobby Robson affirme qu'il n'est jamais emprunté de la balle.
Morley a fait naître l'action, l'arrière Gibson l'a prolongée pendant soixante mètres et, sur le centre, Cowans a mis sa tête.
Les Anglais ne sont pas tendres et Platini est touché deux fois au visage. Mais le Français et Bettega additionnent les exploits techniques, les récupérations de balle et chacune de leurs initiatives fait naître le danger dans le camp opposé. Quant à Paolo Rossi, il a retrouvé ses jambes et son cerveau du Mundial : à la 81° minute, sur un service de Platini, il tire violemment du pied gauche et l'on voit Spink relâcher la balle sur l'un de ses poteaux, merci Gréât Mot/ter.'
Mais la Juventus veut plus. Sept minutes avant la fin, Platini met Boniek sur sa rampe de lancement pour l'élaboration d'un deuxième but magnifique et imparable. La presseanglaise, unanime, chante les louanges de cette « équipe de Rolls-Royce » qu'elle estime invincible. Elle est relayée bien sûr par les jour-neaux italiens qui rivalisent de superlatifs : « FantasticaJuve... L'équipe parfaite.... Juve de rêve... Les étoiles blanches et noires brillent au firmament continental... » Platini est élevé à la dignité de maître souverain, de chef d'orchestre génial, d'inspirateur exceptionnel. Et Paolo Rossi, qui en est à cinq buts européens (pour quatre en championnat) rit de toutes ses dents qu'il a bien blanches grâce à un intéressant contrat avec une marque de dentifrice. « La défense de zone ? Pour moi, la zone est la zone du but. ». On remarque en effet que le Brésil jouait la zone et qu'il « en a pris » trois des pieds de Paolo, que le Standard faisait de même et que Paolo a réalisé un doublé, qu'As-ton Villa allait dans la même voie et que Paolo ressuscitait.
Pour la Juve aussi, c'est une renaissance. Les Italiens, qui adorent aimer, attendaient ce moment avec une passion dont ne bénéficient pas tous les clubs italiens. La Juve, dit-on, est l'éternelle fiancée de l'Italie. Elle a du charme et ne porte pas son âge. « Et maintenant, la reine d'Angleterre marche sur Rome » titre le Carrière délia Sera au lendemain de la victoire à Aston Villa. Quatre jours plus tard, l'équipe turinoise rend visite à l'A.S. Roma qui possède sur elle cinq points d'avance. 80000 spectateurs en extase voient Falcao ouvrir le score (62e) et leurs préférés s'acheminer vers un succès qui va leur donner sept points d'avance et à coup sûr, le titre de champions d'Italie 1983. C'est compter sans Platini le magicien, Platini-Zorro, qui égalise sur un admirable coup franc à vingt mètres (83e) et offre à Brio (86e), d'un centre de l'aile droite, le but de la victoire. En trois minutes, pas une de plus, la Juve est passée de moins sept à moins trois. Les Romains n'en croient pas leurs yeux. Conti fait une crise de nerfs après s'être querellé avec Gentile. Et la Juve avance sur son nuage vers le pays des merveilles.
Ce début fulgurant n'est que les prémices d'un match somptueux au cours duquel la Juventus vajouer en grande équipe, exprimant pour la seconde fois au plan européen, ses possibilités et son ambition. À la 11e minute par exemple, l'équipe italienne n'est pas loin de mener 2-0, un centre parfait de Bettega pour la tête de Rossi étant repris en détresse par Gib-son et expédié par celui-ci sur la barre transversale de sa propre cage.
Aston Villa, sur son terrain, devant 45531 spectateurs acquis pour la plupart à sa cause, accroché à ses certitudes de champion d'Europe, déchaîne alors ses forces vives. Le rythme, l'engagement sont ceux d'un terrible combat dans lequel le jeu à une touche de balle est vivement conseillé pour éviter les pissenlits de la voie ferrée. À la 13e minute, sur un corner de Cowans, le libero anglais McNaught « camionne » à la fois le ballon et Scirea, expédiant le tout dans la cage de Zoff. Ce but typiquement anglais qui eut largement sa place dans le registre des années trente et même des années cinquante, est annulé par l'arbitre allemand Eschweiler. Six minutes avant la mi-temps, Shaw échappe pour la seule fois du match à Cabrini, entre dans la surface de réparation italienne et glisse sur une savonnette perfidement placée par Bonini et Zoff. «Penalty!» hurle Tony Barton. « Nenni », répond le magister.
L'égalisation, les Anglais frustrés l'obtiennent à la 53' minute par « Flash » Cowans, un garçon dont le sélectionneur Bobby Robson affirme qu'il n'est jamais emprunté de la balle.
Morley a fait naître l'action, l'arrière Gibson l'a prolongée pendant soixante mètres et, sur le centre, Cowans a mis sa tête.
Les Anglais ne sont pas tendres et Platini est touché deux fois au visage. Mais le Français et Bettega additionnent les exploits techniques, les récupérations de balle et chacune de leurs initiatives fait naître le danger dans le camp opposé. Quant à Paolo Rossi, il a retrouvé ses jambes et son cerveau du Mundial : à la 81° minute, sur un service de Platini, il tire violemment du pied gauche et l'on voit Spink relâcher la balle sur l'un de ses poteaux, merci Gréât Mot/ter.'
Mais la Juventus veut plus. Sept minutes avant la fin, Platini met Boniek sur sa rampe de lancement pour l'élaboration d'un deuxième but magnifique et imparable. La presseanglaise, unanime, chante les louanges de cette « équipe de Rolls-Royce » qu'elle estime invincible. Elle est relayée bien sûr par les jour-neaux italiens qui rivalisent de superlatifs : « FantasticaJuve... L'équipe parfaite.... Juve de rêve... Les étoiles blanches et noires brillent au firmament continental... » Platini est élevé à la dignité de maître souverain, de chef d'orchestre génial, d'inspirateur exceptionnel. Et Paolo Rossi, qui en est à cinq buts européens (pour quatre en championnat) rit de toutes ses dents qu'il a bien blanches grâce à un intéressant contrat avec une marque de dentifrice. « La défense de zone ? Pour moi, la zone est la zone du but. ». On remarque en effet que le Brésil jouait la zone et qu'il « en a pris » trois des pieds de Paolo, que le Standard faisait de même et que Paolo a réalisé un doublé, qu'As-ton Villa allait dans la même voie et que Paolo ressuscitait.
Pour la Juve aussi, c'est une renaissance. Les Italiens, qui adorent aimer, attendaient ce moment avec une passion dont ne bénéficient pas tous les clubs italiens. La Juve, dit-on, est l'éternelle fiancée de l'Italie. Elle a du charme et ne porte pas son âge. « Et maintenant, la reine d'Angleterre marche sur Rome » titre le Carrière délia Sera au lendemain de la victoire à Aston Villa. Quatre jours plus tard, l'équipe turinoise rend visite à l'A.S. Roma qui possède sur elle cinq points d'avance. 80000 spectateurs en extase voient Falcao ouvrir le score (62e) et leurs préférés s'acheminer vers un succès qui va leur donner sept points d'avance et à coup sûr, le titre de champions d'Italie 1983. C'est compter sans Platini le magicien, Platini-Zorro, qui égalise sur un admirable coup franc à vingt mètres (83e) et offre à Brio (86e), d'un centre de l'aile droite, le but de la victoire. En trois minutes, pas une de plus, la Juve est passée de moins sept à moins trois. Les Romains n'en croient pas leurs yeux. Conti fait une crise de nerfs après s'être querellé avec Gentile. Et la Juve avance sur son nuage vers le pays des merveilles.
Codec H264, Mkv
Chaptered
Resume 35mnts
Second Leg
Stadio Communale, Turin
16 March 1983
C'est dans cet esprit que, le 16 mars 1983, elle accueille Aston Villa pour son quart de finale retour. Barton rappelle bien que son équipe n'a jamais perdu à l'extérieur en Coupe d'Europe et qu'il a l'intention de lancer quatre avants - Blair, Withe, Shaw et Walters - à l'assaut de la Juve, personne ne croit vraiment aux chances de l'équipe anglaise. Au bout de vingt-six minutes, Aston Villa porte le deuil car Platini (13e) et Tardelli (26e) ont déjà porté le score à 2-0. Notre Michel, impérial dans tous les aspects du jeu - récupération, accélérations, ouvertures, une-deux, tirs - a certes bénéficié d'une monstrueuse erreur du gardien Spink qui a relâché le ballon entre ses jambes. Mais quand, en deuxième mi-temps (68°), il marque un autre but magnifique après un appui sur Boniek, c'est du délire. Le score passera ensuite de 3-0 à 3-1 mais c'est du pareil au même.
« Platini a joué comme un extra-terrestre, et nous n'exagérons pas », écrit Tuttosport en donnant à Michel la note exceptionnelle de neuf sur dix. « On peut dire qu'il est actuellement le joueur le plus brillant et le plus positif du football mondial. Son élégance profite au spectacle, son talent représente pour l'équipe un énorme capital. Platini a marqué deux buts, il a offert de très nombreux ballons, il a inventé le football. » On fait référence à Schiaffino, le grand joueur uruguayen qui enchanta le calcio dans les années cinquante. « Platini est un peu moins fort de la tête, dit Boniperti, mais il a plus de fantaisie. Je ne l'échangerais pas contre Rummenigge et Maradona. » On dit que la Juventus veut faire naturaliser Michel, qu'elle lui offre une prolongation de contrat jusqu'en 1986. L'intéressé fait litière de ces bruits : « Je suis honoré par le fait que l'on veuille me garder mais nous avons le temps d'en reparler. Quant à prendre la nationalité italienne, il n'en est pas question : je trahirais mon grand-père qui s'est tant battu pour obtenir la nationalité française et qui en était si fier. »
Honneur à l'extra-terrestre qui garde les pieds sur terre.
« Platini a joué comme un extra-terrestre, et nous n'exagérons pas », écrit Tuttosport en donnant à Michel la note exceptionnelle de neuf sur dix. « On peut dire qu'il est actuellement le joueur le plus brillant et le plus positif du football mondial. Son élégance profite au spectacle, son talent représente pour l'équipe un énorme capital. Platini a marqué deux buts, il a offert de très nombreux ballons, il a inventé le football. » On fait référence à Schiaffino, le grand joueur uruguayen qui enchanta le calcio dans les années cinquante. « Platini est un peu moins fort de la tête, dit Boniperti, mais il a plus de fantaisie. Je ne l'échangerais pas contre Rummenigge et Maradona. » On dit que la Juventus veut faire naturaliser Michel, qu'elle lui offre une prolongation de contrat jusqu'en 1986. L'intéressé fait litière de ces bruits : « Je suis honoré par le fait que l'on veuille me garder mais nous avons le temps d'en reparler. Quant à prendre la nationalité italienne, il n'en est pas question : je trahirais mon grand-père qui s'est tant battu pour obtenir la nationalité française et qui en était si fier. »
Honneur à l'extra-terrestre qui garde les pieds sur terre.
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Juve-Aston Villa, quel doppio confronto del marzo 1983
SIVIGLIA, 2 agosto –La stagione 1982-83 annunziata di trionfi intra ed extra moenia fu, per una delle Juventus più grandi di sempre, la stagione delle beffe. In Italia perse (per accidia) lo scudetto col rattoppo della Coppa Italia. In Europa in un empito di signorilità consegnò all’Amgurgo la Coppa dei Campioni, trofeo assegnato in contumacia e perso per assenza sul campo di quello squadrone, svanito nel nulla dopo aver dato sin troppo. Prima. Quella notte giocò un’altra Juventus, lasciatevelo dire da uno che c’era... Premessa doverosa per unire il presente (stanotte finale della Peace Cup) con il passato, cioé Juventus-Aston Villa, quarto di finale nella Coppa di cui sopra.
ZOFF DIVISO TRA CAMPO E SPOT - Giova ricordare che i “villans” erano i campioni in carica, inglesi racchiusi in fortezze praticamente inviolabili. La Signora svampita in Italia però sapeva trasformarsi in Europa, magnifica. Il 3 marzo 1983, appuntamento al Villa Park per una finale anticipata. Grande attesa, l’ente di stato radio televisivo snobbò l’evento propinando al colto e all’inclita, juventina e no un micidiale cocktail d’intrattenimento alternativo. Tuttavia Tele Montecarlo ovviò all’inconveniente con la più surreale diretta mai vista. Essendo un’emittente privata usava farcire gli eventi di pubblicità. Dopo il fenomeno si sarebbe espanso e tutti sappiamo come. Così mentre a Birmingham si dava all’inizio alle danze sugli euroteleschermi comparve Zoff a magnificare, solenne, le virtù dell’olio da lui sponsorizzato.
ROSSI-COWANS, POI BONIEK - Nel frattempo la Signora s’era portata avanti col lavoro, rimboccatasi le maniche rifilò nel volgere di un minuto uno schiaffone ai villani: gol di Rossi su cross di Cabrini, servito da un tacco di Bettega. Di quel gol non vi fu traccia sino a quando non venne ripescato dagli archivi di altre emittenti. Poi la partita continuò senz’altri intoppi d’ordine pubblicitario. La Juve si fece raggiungere ad inizio di ripresa, gol di Cowans, ma rimise le cose a posto con un chirurgico contropiede ordito da Platini e finalizzato da Boniek. 2-1, stretto.
PLATINI SUPERSTAR - Partita di enorme spessore bissata due settimane dopo a Torino, appendice della prima vittoria italiana in Inghilterra. Una serata da tregenda, il 16 marzo, diluvio biblico, però spettacolo celestiale. Platini quella notte andò oltre le righe, oltre l’immenso se stesso, sgretolò i campioni d’Europa. Risultato (3-1) assolutamente bugiardo, sarebbe potuto essere un set di tennis. Michel due gol e assist per Tardelli aprì e chiuse l’impari sfida, a Withe venne concesso il gol della staffa. All’avversario sconfitto l’onore delle armi. Poi in semifinale liquidato il Widzew Lodz che fu di Boniek ecco la finale con l’Amburgo vittima designata: la Juventus tutta tuoni e fulmini finì folgorata ad Atene. A volte succede, alla Signora di più. O no?